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  • Photo du rédacteurPatricia Nagelmackers

On ne peut ignorer le chômage des jeunes à Bruxelles. Selon Actiris, 28,24% des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage.




A savoir, selon Actiris, 10591 jeunes sans emploi, soit une hausse de 9,2% (+890 personnes).


Fin novembre 2023, le chômage en Région Bruxelles Capitale représente 14,8% et compte 89935 chercheurs d’emploi, soit une augmentation de 4,4% vs novembre 2022.

Sur les 89.935 chômeurs Bruxellois, 14.648 personnes (16,3%) sont inscrits au CPAS, soit une augmentation de +14,6% sur base annuelle.

 

Cette augmentation du chômage chez les jeunes, comment s’explique t’elle ?

 

Malgré une hausse significative des compétences chez les jeunes, la problématique du décrochage scolaire reste particulièrement aiguë en Région bruxelloise où près d’un jeune sur cinq quitte prématurément le système scolaire.

De plus, ces jeunes ont souvent des emplois précarisés et temporaires. En effet, 45,4% des jeunes travailleurs de 15 à 24 ans sont sous contrat à durée déterminée.

Souvent, ils alternent courte période de travail et périodes de chômage, ce qui les rend plus exposés à la précarité. L’absence d’emploi rimant dans bien des cas avec insuffisance de revenus, impliquant notamment des difficultés à se loger ou à se soigner.



Pourquoi cette précarité chez les jeunes ? Comment en est-on arrivé là ?


Tout simplement parce que la législation permet de moins rémunérer les travailleurs les plus jeunes. Et ce qui a pour effet que très souvent, ils touchent moins que le revenu minimum mensuel garanti, fixé par convention collective de travail.

Si la pauvreté guette ces jeunes allocataires sociaux (la plupart des montants des indemnités de remplacement étant inférieure au seuil de risque de pauvreté), c’est surtout le cas pour les jeunes en charge d’une famille monoparentale.

A cela s’ajoute, une dimension territoriale dans la mesure où ce sont surtout les communes les plus pauvres de la Région qui sont confrontées au phénomène du chômage des jeunes lié au peu de qualification des jeunes demandeurs d’impôts. Or, on sait que la probabilité de sortir du chômage diminue à mesure que le niveau de qualification est bas.

 

Que faire pour remettre ses jeunes à l’emploi ?


Chez les Engagés, nous proposons :


  1. Une revalorisation du travail, faisant la différence entre le chômage et l'allocation.

  • 1000 EUR par mois non-taxés

  • 20% : taux d’imposition (IPP)*

  • « Bonus Bosseur » : 450 EUR/mois

(voir le plan emploi & fiscalité)

2. Un enseignement de qualité

3. Une formation en alternance mieux encadrée permettant à ces jeunes de trouver un emploi qualifié et reconnu dans les métiers en pénurie

4. Une proposition de formation pour les jeunes ne possédant pas de diplôme afin d’améliorer leurs compétences.

5. Un système de mentorat

6. Un accompagnement plus spécifique chez Actiris proposant un bilan de compétence et une formation. Afin d’améliorer les compétences des chercheurs d'emploi et renforcer l'accompagnement des demandeurs d'emploi.

et pour finir pour les familles monoparentales créer un statut spécifique donnant accès prioritaire aux crèches et aux logement sociaux.

 

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